Le projet de loi C-3 du gouvernement de Mark Carney, conçu pour aider les enfants de Canadiens nés à l'étranger à obtenir la citoyenneté, fait l'objet d'un examen de plus en plus minutieux en raison de sa disposition relative à la résidence illimitée. Tout en s'attaquant à la règle inconstitutionnelle de 2009 sur l'interruption de la première génération, les experts avertissent que l'élimination du délai pour accumuler les 1 095 jours de présence physique requis pourrait compliquer de manière significative les processus d'administration et de vérification. Étant donné que des millions de Canadiens de deuxième génération vivant à l'étranger pourraient être autorisés à présenter une demande, les critiques soutiennent que le projet de loi crée deux catégories de citoyens et pourrait permettre à des personnes ayant des liens minimes avec le Canada d'obtenir la citoyenneté, ce qui soulèverait des problèmes de souveraineté et des risques d'ingérence de la part de pays étrangers.
